Tous les articles par Bruno Ligore

Bibliothécaire assistant à la Bibliothèque nationale de France, Bruno Ligore prépare une thèse en histoire de la danse à l'université Côte d'Azur. Après le diplôme de premier niveau en danse contemporaine à l'Académie nationale de danse de Rome et des expériences différentes en tant que danseur (contemporain, renaissance, jazz) il obtient un master recherche en danse à l'université Paris 8. Il suit par ailleurs une formation en danse baroque. Ses recherches portent sur la construction de la corporéité entre le XVIIIe et le XIXe siècle en rapport à l’archéologie, ainsi que sur la pantomime et sur Marie Taglioni.

RETROSPECTIVE – AIDE AUX CHERCHEUR·SE·S EN DANSE 2021

L’aide aux chercheurs et chercheuses en danse est attribuée depuis 2015 aux adhérents de l’aCD, sur ses fonds propres, c’est-à-dire les adhésions. Il s’agit d’un financement complémentaire qui sert à accompagner un projet de recherche en cours où la danse est l’objet prioritaire de l’étude. Cette aide peut concerner les frais liés à la mobilité pour des séjours, des résidences, ou des déplacements nécessités par la recherche ; l’achat de matériel ; les frais liés à la traduction, à la transcription, à la reprographie, au tournage ou autres opérations liées à la récolte des sources ; ou autres besoins précis. En 2021, 8 demandes ont été déposées, dont 4 ont été soutenues :

⁃ Projet sur les transferts culturels et chorégraphiques entre le Chili et l’Allemagne, avec un focus sur l’héritage de Patricio Bunster et de Joan Turner en Europe, par Valentina Morales (500€)


⁃ Aide à la traduction de flyers et de critiques journalistiques de la langue
japonaise à la langue française pour un projet de thèse sur Carlotta Ikeda mené à Paris 8 sous la direction d’Isabelle Launay et Sylviane Pagès, par Maëva Lamolière (544€)


⁃ Projet « Images, espaces et corps au prisme des inégalités de genre et de classe » dans les quartiers classés Politique de la ville de Toulouse, par Hélène Brunaux (1000€)

⁃ Projet consacré aux relations entre la danse et l’avant-garde dadaïste dans le cadre d’une thèse, par Karine Montabord (1000€).

Chaque année, il est proposé aux membres lauréats de l’année précédente de présenter leurs travaux lors d’une rencontre de l’aCD (Assemblée générale ou autre).

Ne pouvant pas être présente à l’assemblée générale du 23 juin 2022, Hélène Brunaux avait produit une capsule vidéo sur son projet, que nous partageons avec plaisir :

Recherches en danse #11 “Danse et éducation”

Sous la direction de Patrick Germain-Thomas et Joëlle Vellet


Film de présentation du numéro réalisé par AB JOY Productions

Danse et éducation, deux termes essentiels dès lors qu’ils sont mis en relation ou en perspective, et que le regard se porte sur les pratiques et les réflexions qui traversent les mondes de la danse au cours du XXe siècle et au début du XXIe. Nombre d’artistes – qui se sont aussi revendiqués pédagogues –, d’enseignant·e·s, de médiateur·trice·s, de chercheur·se·s, ont contribué à l’inscription et au développement d’une pensée de la danse qui donne comme centrale la place de l’acte éducatif, tout en l’interrogeant à travers des pratiques audacieuses ou expérimentales ou dans des orientations institutionnelles, lorsque l’empirisme éclaire et oriente quelques-uns des choix politiques. Il nous semble donc important de rendre visibles les recherches et les pratiques qui rendent compte du champ de questionnement sur l’articulation entre danse et éducation, de les découvrir ou de les réinterroger aujourd’hui.
 
Cette thématique est approchée sous des angles très différents, et prend en compte une réelle diversité d’acteurs, de contextes et de pratiques inscrites tout au long de la vie, même si une place significative est réservée aux jeunes. Il nous importait aussi de donner place aux pratiques qui foisonnent d’expérimentations inventives et de grande qualité, qui sont souvent peu connues par l’ensemble des acteurs des mondes de la danse et très dépendantes des fluctuations des moyens attribués par les pouvoirs publics. Des périodes historiques et des espaces géographiques variés sont traversés. Si la réflexion sur les rapports entre danse et éducation s’appuie pour partie sur des textes fondateurs et des travaux scientifiques conduits depuis près d’un demi-siècle, elle reste encore à développer et à diffuser davantage au sein de la recherche universitaire. 

Nous avons souhaité favoriser la présence d’articles de nature différente afin de proposer un dossier qui offre un éclairage sur des réalisations et des recherches en cours et qui témoigne de la grande diversité et de la qualité des pratiques actuelles, loin de toute exhaustivité. À côté d’articles académiques – issus de plusieurs champs de recherche, histoire des arts et de la danse, sociologie, anthropologie, esthétique, études de genre, psychologie, sciences de l’éducation – sont donc présentés des témoignages-explicitations de pratiques, des comptes rendus d’expériences, des propositions critiques de démarches pédagogiques ou de processus de médiation, des entretiens avec des artistes, des enseignant·e·s ou des médiateur·trice·s. 
 
Un grand merci à tou·te·s les auteur· trice·s, aux relecteur·trice·s et à la chargée de coordination et communication de l’aCD, Sarah Briant.

La revue Recherches en danse, en accès gratuit, est publiée en ligne
ici : https://journals.openedition.org/danse/

Recherches en danse #10 “Observer, analyser et dire le geste dansé”

Sous la direction de Federica Fratagnoli, Nicole Harbonnier et Christine Roquet

On peut regrouper sous l’appellation élargie d’analyse du mouvement les pratiques qui font de l’expérience du geste, de son observation et de son interprétation le cœur du travail en danse. Le numéro 10 de la revue Recherches en danse propose de voyager à travers les trois actes fondateurs de ces pratiques, à savoir observer, analyser et dire le geste dansé, au cours des huit articles qui le composent. Les différents textes nous invitent à explorer quelques pistes historiques, esthétiques, empiriques et conceptuelles de ce champ d’étude à la fois omniprésent mais souvent peu explicite dans les écrits sur la danse. Les thématiques abordées nous encouragent à imaginer de nouvelles collaborations, de nouvelles synergies, de nouveaux terrains et objets de recherche, afin de générer des réflexions théoriques et des protocoles d’investigation encore inexplorés.

Myriam Arseneault
(Credits : Myriam Arseneault© Nicole Harbonnier)

La revue Recherches en danse, en accès gratuit, est publiée en ligne
ici : https://journals.openedition.org/danse/

Rétrospective – Recherches en danse #9 “Danse(s) et populaire(s)”

Sous la direction de Sarah Andrieu, Laura Fanouillet et Betty Lefèvre

Dans un contexte où les études sur les pratiques de danses populaires sont rares et dispersées, ce numéro 9 de la revue Recherches en danse entend à la fois questionner la catégorie « danse populaire », dresser un état des lieux des études sur les pratiques de danses conçues comme populaires et contribuer à faire (re)connaître ce champ de recherches au sein des études francophones, tout en le situant dans son actualité internationale. Les treize articles qui composent ce numéro offrent une pluralité d’approches tant du point de vue théorique, méthodologique qu’épistémologique. Cette diversité des regards posés sur une même thématique « danse(s) et populaire(s) » participe de sa force par sa capacité à décentrer les questionnements et à faire émerger d’autres problématiques telles que celle du genre, de la performance, de la représentation ou de l’expérimentation des gestes ordinaires.

Présentation du numéro 9 « Danse(s) et populaire(s)», décembre 2020, sous la direction de Sarah Andrieu, Laura Fanouillet et Betty Lefèvre, avec le comité scientifique éditorial.

La revue Recherches en danse, en accès gratuit, est publiée en ligne ici : https://journals.openedition.org/danse/